L’externalisation des bulletins de paye par les sociétés d’intérim dans les clubs de direction…
Parmi vous, certain(e)s travaillent dans des clubs de direction et depuis plusieurs années hélas, beaucoup de ces directions de clubs ont opté pour une sous-traitance des feuilles de paye des extras.
L’intérêt pour ces sociétés est double: d’une part, il permet de faire baisser les charges de personnel dans le compte de résultat et de l’autre, en cas litige avec l’extra, il n’y a plus aucun risque d’aller au tribunal des prud’hommes, du fait de l’externalisation des feuilles de paye par une société d’intérim.
Le grand perdant est l’extra qui travaille par exemple + de 500 heures par an dans l’entreprise. En effet, bien qu’il ait un rôle important dans le bon fonctionnement du club de direction, il ne fait pas parti de la société. « C’est une pièce rapportée », en effet, dépourvu de feuille de paye de l’entreprise, il n’a pas droit aux différents avantages sociaux comme l’intéressement au chiffre d’affaires, au comité d’entreprise, aux primes, à l’épargne salariale, à la mutuelle…
Alors, me direz-vous, l’extra peut bénéficier des avantages de certaines grandes sociétés d’intérim, certes, mais le différentiel entre les avantages d’être payé par la société (du CAC 40…) et par la boîte d’intérim peut être non négligeable.
Dès lors, l’extra a beau donner le meilleur de lui-même, il sera toujours considéré comme un prestataire lambda alors qu’il rend service à l’entreprise tout au long de l’année.
Voilà encore une grande injustice qui perdure dans le monde des extras…
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